Impacts bénéfiques du fractionnement des repas
Les interactions entre l’alimentation et les rythmes circadiens sont finement régulées au niveau du système nerveux central mais aussi en périphérie.
La déstructuration des rythmes des repas agirait sur le métabolisme d’une part en modifiant la quantité totale d’énergie ingérée et la qualité nutritionnelle des aliments, et d’autre part en réduisant significativement la période de jeûne physiologique entre deux prises alimentaires.
Les conclusions des études épidémiologiques suggèrent un impact bénéfique de l’augmentation de la fréquence des repas sur le poids corporel et le métabolisme, mais les essais d’intervention contrôlés ont montré peu ou pas d’impact bénéfique de l’augmentation de la fréquence des repas en situation hypo- ou isocalorique, voire même un effet délétère si celle-ci est associée à un excès calorique.
Leur équipe a démontré un effet favorable du fractionnement alimentaire sur les différents aspects de la satiété chez l’homme sain et l’obèse. De plus, les horaires des repas pourraient avoir des effets métaboliques significatifs sur les rythmes circadiens, le poids et le profil de risque cardiométabolique.
Manger tard ou la nuit, ou encore sauter le petit déjeuner apparaît comme des patterns alimentaires délétères dont les mécanismes sous-jacents restent à éclaircir.
Sources: Dr Julie-Anne Nazare CENS CRNH Rhône Alpes